Le volcan, seconde tentative

Le confinement terminé, nous décidons de changer d’air le temps d’un week-end près du volcan. Notre première virée là-bas ayant tourné cours suite à un vomito d’un des petits, il fallait y retourner !!!

Ne voulant pas faire la route le jour même nous avons loué un gite non loin de la maison du volcan. Nous avons eu un très bon accueil. Le gite était bien restauré. Le seul hic, et ça on commence à comprendre que c’est général aux maisons de l’île : il n’y a pas d’isolation. Des parpaings, de l’enduit à l’extérieur (et encore), une couche de plâtre et de peinture à l’intérieur et c’est tout ! De quoi bien de se les geler par temps froid ou humide. Et ce week-end là, dans la Plaine des Cafres, au début de l’hiver austral, ça caille !!! Et pas chauffage bien sûr. Ah si, la clim, qui chauffe en hauteur. On a bassiné nos lits avec des bouteilles d’eau chaude. Je me revoyais gamine, chez mes grands-parents, des chaussons en laine aux pieds, une bouillotte en grès au bout du lit et un énorme édredon rouge. Sauf que je ressentais moins le froid enfant qu’adulte.

Nous sommes donc partis de bon matin vers le volcan, avec bonnets, gants, polaires, coupes-vents … bien couverts quoi.

On espérait voir du givre (il y en avait les jours précédents) mais nous sommes partis un peu trop tard. Arrivés au Pas des Sables nous descendons dans la Plaine des Sables. Le paysage change totalement. On pourrait se croire sur Mars. Les nids de poule de la route ont été réparés il y a peu. Il y a quand même quelques ornières mais ça le fait. En roulant doucement on n’est pas trop secoué.

Il y a déjà pas mal de véhicules à notre arrivée au Pas de Bellecombe-Jacob.

Un peu de marche et nous arrivons à l’accès de l’enclos du volcan. Nous irons jusqu’à la coulée de lave au pied du volcan, là où on voit la grande tache noire.

Une multitude de marches sur 100 mètres de dénivelé nous sépare de l’enclos. Il parait qu’il y en a 400. On n’a pas compté. Il nous faudra une vingtaine de minutes pour descendre.

Arrivés en bas il y a encore un peu de végétation. Nous sommes accueillis par un tek-tek.

Nous partons vers le Formica Leo (en photo ci-dessus) que nous escaladons sans difficulté. Mef aux glissades tout de même avec les petits cailloux volcaniques.

Nous avons continué ensuite vers le volcan. Le chemin est signalé au sol par des marques blanches.

Il n’y a pas de dénivelé mais le sol n’est pas plat non plus. De la roche volcanique rugueuse, des petites failles.

Nous avons de la chance, le temps est correct, une bise souffle par moments, parfois un tout petit crachin, un arc-en-ciel …

Nous avons crapahuté jusqu’à la chapelle de Rosemont avant de retourner en bas de la falaise pique-niquer en compagnie d’un autre tek-tek.

Mef aussi aux cheveux de Pélé, c’est très joli mais ça pique les fesses quand on s’assoit dessus et ça rentre dans la peau.

Après 3 bonnes heures de balade, la remontée des 400 marches (on ne les pas comptées non plus au retour) s’est faite tranquillou. Les petits ont plus râlé pour le reste de chemin, entre les marches et le parking, et se sont endormis après 5 minutes de voiture !

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